• Premier bilan!

    Cela fait six mois maintenant que nous sommes installés au Brésil, une bonne occasion pour un petit bilan!

    En vrac, on adore:

     

    Les fruits - mûris au soleil et ultra savoureux, qu'on déguste sur le marché ... il est indispensable d'y aller l'estomac vide, parce qu'il est impossible de refuser de goûter tous les fruits de l'échoppe, sous peine de vexer le vendeur!

     

    Les gens - dans la rue, dans les magasins, partout, qui sont toujours souriants, toujours une parole gentille pour les enfants, toujours prêts à filer un coup de main. Plusieurs fois par jour, nous devons nous arrêter en rue, parce que les gens veulent saluer nos enfants, caresser leur tête, jouer avec eux, complimenter le bébé (l'écharpe de portage ici fait des ravages, ils ne connaissent pas du tout). Tout ça avec le sourire et avec tellement de gentillesse qu'il est impossible de passer son chemin ou même d'être exaspéré. 

    Le service - le Brésil est le pays du service. Tout est fait pour aider, vous simplifier la vie. Une personne pour vous aider à emballer les courses, une qui vous ouvre les portes.  Seul, ça fait un peu "too much", mais quand les courses ça veut dire "les jumeaux dans la poussette double et le bébé en écharpe", ces petits détails font clairement la différence...

    Le soleil - même au coeur de l'hiver, on a compté les jours de temps mitigé sur les doigts de la main. Le matin, il a fait plus froid en hiver (on dépassait à peine les 15 degrés vers 8h, ce qui en soi n'est pas mal mais fait un peu mal quand on passe de 25-30 à 15 en quelques heures), mais au fur et à mesure de la journée, les températures montent et le soleil réchauffe tout. Vivre au soleil, ça fait une énorme différence au niveau de l'humeur. L'été, les températures sont tropicales, mais sans lourdeur. Clairement, un gros plus dans cette expatriation. 

    L'école - un gros coup de coeur pour l'école des petits. Une structure qui les épanouit, les aide à grandir, leur apprend la vie toute simple (se laver les dents, se brosser les cheveux), tout en musique et en jeux. Ils y sont bien, et pour nous qui les avons déracinés, fait faire 10.000 km, changé leur habitude, changé leur entourage, fait vivre dans une autre langue et une autre maison, les savoir épanouis nous remplit de joie. 

    Le quartier, l'appartement - on adore notre quartier, on adore pouvoir faire quasi tout à pied tous les jours: l'école, les magasins, le boulot de Luc, le parc. ça aide à améliorer notre qualité de vie à 5, à profiter pleinement de chaque journée.

     

    On aime moins:

    le système à deux vitesses du Brésil - que ce soit pour l'enseignement ou la santé, on a du mal, nous Européens, à se dire qu'il faut payer pour être soigné correctement ou pour avoir un enseignement basique. Les médecins compétents (on ne parle pas des pontes de renommée mondiale, mais de simples praticiens compétents) sont excessivement chers et seuls les plus nantis y ont accès, soit par leurs revenus, soit au détriment d'autres dépenses importantes. La médecine de base se fait dans des hôpitaux parfois archaïques, avec du personnel à peine compétent et dans des conditions d'hygiène parfois douteuses. Il en va de même pour l'enseignement. L'enseignement public, le seul quasiment gratuit, est absolument déplorable: locaux vétustes, personnel pas qualifié et pas stable, bref, seul l'argent apporte santé et formation, ce qui est un véritable déchirement à voir de nos yeux européens. 

    La violence - on n'y a pas été confronté directement (on a la chance d'être dans des quartiers protégés), mais on ne peut se départir d'un brin d'inquiétude à certains moments, et la vigilance est toujours de mise. On ne sort pas dans certains quartiers la nuit tombée, on n'étale pas ostensiblement ses objets de valeur et on ne dégaine pas d'argent en rue. Ce sentiment d'insécurité ne nous quitte pas. 

    Le bruit  - on y est habitué, mais on y reste sensible. Une ville de 20 millions d'habitants, ça ne dort jamais: voitures, klaxons, hélicoptères, le bruit ici est constant, pas assourdissant mais suffisamment présent pour que les gens qui quittent la ville pour une journée ou un we aient l'impression de "respirer". 

    La pollution - elle va avec le bruit, 20 millions d'habitants, ça se déplace, ça se chauffe (ou se rafraichit selon la saison), ça mange, et donc ça pollue. Les journées à la mer nous permettent de prendre un bon bol d'air frais!

    Ce qui nous manque:

    le fromage (le vrai, le bon de chez nous), le chocolat (on en mange pas tellement à la maison, mais vu qu'on en a peu ici, il nous manque), les produits laitiers avec le goût des vaches de chez nous (eh oui, c'est pas pareil ici), et surtout surtout.... la famille et les amis. Skype c'est bien (merci Monsieur l'inventeur de Skype), mais le contact direct c'est mieux. Après avoir eu certains membres de la famille ici avec nous, on apprécie encore plus notre prochain retour en Belgique pour les fêtes de fin d'année (on a même mis un décompte sur le téléphone ^^). 

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Simone
    Lundi 25 Août 2014 à 10:08

    ca donne clairement envie de venir faire un tour par là. En même temps je comprends que l'insécurité soit un peu comme une épée de Damoclès. Vous vous en sortez bien, soyez heureux ! La grosse bise



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